LLe Samedi 28 janvier, 14h, Cimetière Bordeaux Nord à Bruges.
Une vingtaine de supporters sont présents à l’initiative de Thibaud et Paco de Girondins Analyse pour honorer la mémoire d’un homme, Claude Bez.
Alors que les Girondins de Bordeaux n’ont jamais rendu hommage à celui qui fut leur Président de 1979 à 1990, à celui qui a façonné un club en une véritable machine à gagner, à celui qui a transformé le petit club de province en un club de premier plan en France grâce à la construction du Centre professionnel du Haillan, deux supporters ont choisi de lui rendre hommage.
Autour de la sépulture, des amis du Président Bez, des intimes, des fidèles supporters avec lesquels il échangeait souvent Place Johnston ou au Haillan, des jeunes, des moins jeunes...
La gerbe de fleurs déposée par les supporters
La sépulture est dépourvue de fleurs. Une plaque commémorative signée par les stadiers du Parc Lescure trône sur la sépulture avec des décorations placées par la famille. Rien de la part du FC Girondins de Bordeaux. Navrant...
Inutile ici de rapeller que Claude Bez a énormément apporté aux Girondins mais sa soif de gloire et son rêve de faire des Girondins les rois de l’Europe ont aussi beaucoup coûté. La mémoire girondine a préféré retenir les six derniers désastreux mois d’une présidence de dix ans marquée par des trophées et des parcours homériques en Coupe d’Europe.
L’hommage démarre avec le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’ancien Président des Girondins de Bordeaux, gerbe ceinte d’une couronne portant l’inscirption "Au Président emblématique du F.C.G.B". Puis, il est donné lecture par Paco du palmarès du club acquis sous la Présidence de Claude Bez. Thibaud prononce quelques mots .
Les anciens voient leurs souvenirs remonter à la surface et ses amis les plus proches laissent couler des larmes. Certains ont dans la tête les images des matchs légendaires avec les Giresse, Trésor, Battiston, Rohr, Vujovic, Thouvenel, Dropsy, Tigana, et tant d’autres. D’autres se souviennent simplement de l’homme Claude Bez, celui qui discutait comme si de rien n’était près des rembardes au Haillan ou de celui qui se donnait corps et âme pour défendre son club, trop parfois.
La cérémonie se termine vers 16h. Après avoir échangé encore quelques minutes, l’un des amis d’enfance de Claude Bez remercie chaleureusement les organisateurs. Le ton est franc mais la voix est gorgée d’émotion.