Lors de la saison 1969 Les Girondins disposent cette année-là d'un effectif de très grande qualité technique et tactique . En championnat une lutte sans merci est engagée entre les " marine et blanc " et les " verts " de St.-Étienne. Bordeaux dispose ainsi de la meilleure attaque de la Ligue. Les Girondins ont décidé de jouer sur deux tableaux en conjuguant le Championnat et la Coupe de France qui pour la première fois propose des matches aller-retour.
En huitièmes de finale, les Bordelais retrouvent St.- Étienne. Au match aller, ils réalisent l'exploit de vaincre les Verts à de Geoffroy-Guichard (1-0), et tiennent le nul au match retour au Stade Municipal (2-2).
En quarts de finale, Bordeaux obtient son billet pour les demis dès le match aller à Mulhouse. Les coéquipiers de Montes s'imposent 2-0 et confirment au retour sur le score de 1-0.
En demi-finale, les Girondins accrochent le nul à Sedan sur un score vierge et au match retour les deux équipes offrent un spectacle de très haut niveau. une courte victoire bordelaise (4-3).
En finale à Colombes, les Girondins rencontrent Marseille. L'équipe bordelaise est favorite. . Et ce 18 mai 1969, . La chance fut avec les Marseillais à la 80e quand, du talon, l'avant-centre Joseph dévia sans le faire exprès hors de portée de Montes, un tir de Novi. Le second but réussi à la dernière minute par le même Joseph n'avait plus d'importance : les Girondins perdent leur sixième finale de Coupe.
Les acteurs bordelais de cette finale étaient : Goal : Montes - Verrouilleur : Péri - Arrières : Papin, Calleja, Chorda - Milieu de terrain : Simon, Baudet, Burdino (Couécou, 65e) - Attaque : Petyt, Ruiter, Wojciak.
Les champions des podiums, Bordeaux allait être un champion... des deuxièmes places et des finales de Coupes perdues .En 1967 Bakrim succède à ARTIGAS , et avec lui les Girondins vont continuer sur leur lancée : toujours placés mais jamais gagnants Il y eut toujours un Nantes ( 1965 et 1966) ou un Saint-Etienne (1969) pour interdire aux Bordelais la plus haute marche du podium. trois places de second en Championnat, trois finales de Coupe de France perdues face à Lyon en 1964, Saint-Étienne en 1968, et Marseille en 1969.
C'est l'époque des Montes, Chorda, De Bourgoing,Couécou, ou autres Simon dans un style inspiré du catenaccio italien: physique, défensif.
Cette solidité jamais récompensée fait ensuite place à un lent déclin dans les années 1970. Malgré l'éclosion de futurs internationaux (Gallice, Bergeroo, et surtout Giresse), le club végète en milieu du classement de la première division, luttant parfois pour le maintien,